15 novembre 2005

Mayeul, l'enfant pas sauvage

On a jusqu'alors beaucoup parlé des activités de Mayeul, pas mal vu son minois, mais assez peu élaboré sur son caractère, je voudrais réparer cela. Sa première maladie m'en donne l'occasion, car c'est dans l'adversité qu'on montre sa vraie nature, n'est-ce pas?

Mayeul a beaucoup de qualités, fort appréciables pour ses parents, notamment sa grande facilité : c'est un petit gars de bonne composition comme j'ai eu l'occasion de le dire déjà, et comme les photos de lui en témoignent souvent (cf. sa horde de baby-sitters). Il est bien partout, n'est pas avare de sourires, s'intéresse à ce qui est nouveau et aime qu'on s'intéresse à lui. Du coup, le garder n'est franchement pas une corvée (c'est sa nounou qui est dégoûtée du coup, de ne pas l'avoir aujourd'hui). Même tout malade, il rigole facilement quand on joue, sur la table à langer, devant la glace ou dans son transat (il a décoché des rafales de sourires au pédiatre tout à l'heure).

Et pourtant, il ne manque pas de caractère : Monsieur sait ce qu'il veut, et surtout ce qu'il ne veut pas. On l'a très bien compris avec le biberon ... (encore aujourd'hui, la nounou y arrive beaucoup mieux que moi). Dans son état, ça donne quelques cris prononcés quand on le mouche ou qu'on lui met des gouttes dans les yeux.

Mais globalement, il pleure très très peu et ça c'est le bonheur il faut bien le dire. Du coup quand ça arrive (genre ce week-end à 2h du mat chez les potes qui nous hébergeaient à Bruxelles), on se dit qu'il y a vraiment un problème et qu'il ne va pas fort, et on ne peut pas lui en vouloir.

Bref, espérons que cela dure... on s'attend néanmoins à une adolescence difficile, et on se prépare à des frères et soeurs moins faciles.